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©BRUNO-BARBEY_Magnum

Que faire à Paris cette semaine du 20 mai 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 20 mai 2024.

Écrit par
La Rédaction
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 20 mai 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 20 mai 2024 ?

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • Saint-Ambroise
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Dans la Ménagerie de Verre, ce lieu expérimental installé dans une ancienne imprimerie depuis 1983, Julie Bavant, ex-cheffe volante passée par l’Arpège déroule une superbe formule déjeuner en direct du marché, sans viande mais avec un max de goûts. Installés sur du mobilier en contreplaqué de bouleau dessiné par Matali Crasset, entourés des artistes en pause méridienne, on débute avec un scotch egg croustillant comme il se doit, surmonté d’un électrisant ketchup de betterave dont on pourrait vider des gourdes. Puis un börek, spécialité turque, un cigare de pâte phyllo fourré de ricotta fumée et de poireau cuit au four. Une assiette replète qui ne va pas devenir la star de votre fil Insta mais pleine de textures et de saveurs. On ressort ravi et repu. Le seul vrai défaut de cette cantine pépite ? Elle n’est ouverte pour dîner que les soirs de représentation.

  • Musique
  • Musique

Peace, love et solidarité. Plus de 200 jours après le début de la guerre à Gaza, et alors que plus de 32 000 personnes sont mortes à l’intérieur de l’enclave, un grand concert caritatif, dont tous les bénéfices seront reversés à l’association Medical Aid for Palestinians (MAP), qui fournit une aide médicale à Gaza depuis 1982, a été annoncé (et rempli) le 22 mai au Zénith de Paris par le label Houma Sweet Houma du rappeur algérien Tif.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Paris et sa banlieue
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Ouvert en février, ce petit bar lesbiano-cool aux murs lilas et paillettes lancé par Hélène Carreira et Andréa Bellemere-Laussat se veut un vrai lieu militant LGBTQI+ avec vernissages d’artistes de la commu, concerts féministes et dating queers (le dimanche). Pas mal pour une adresse en pleine Seine-Saint-Denis – encore un coup sur les préjugés ! Vous êtes un homme cis-het ? Ne partez pas en tribune lacrimâle comme un vulgaire Beigbeder ; vous – et votre respect des valeurs de l’endroit – pouvez évidemment vous asseoir afin de siroter un des six cocktails maison au solide rapport qualité/prix (12 € !) comme ce Lizete, mix velouté de gin, liqueur de framboise, eau de betterave et aquafaba, ou le joyeusement amer Mathilde (tequila, liqueur de vanille, jus de pamplemousse rôti au romarin, eau pétillante). A noter que de nombreuses recettes se déclinent sans alcool car l’inclusivité passe aussi par là ! 

  • Art
  • Art

Du 24 au 26 mai , 94 galeries parisiennes se coordonnent pour proposer une foisonnante ruée vers l’art aux quatre coins de Paname entre brunch, vernissages, performances… Sur le site de l’événement vous trouverez une carte interactive où figurent des parcours organisés par quartier. Notre petit préféré cette année : le Marais (Saint-Claude - Saint Louis), qui vous conduira de la peinture figurative d’Hernan Bas chez Perrotin aux diapos anonymes vintage de Lee Shulman à la galerie Binome. Ne manquez pas la grande kermesse organisée le dimanche après-midi à la galerie Droste pour le lancement de l’expo collective Art Is a Serious Game qui détourne avec humour les poncifs du monde de l’art. Pour le reste, allez vous perdre sur le site (super bien fichu) et partez à l’aventure. Bonne balade !

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Art
  • Le Marais
  • Recommandé

Associant des textes de l’écrivaine et des tirages issus des collections du musée, l’expo nous plonge dans un voyage visuel et littéraire entre Cergy et Paris. Sorte de roman-photo sous stéroïdes, le parcours met en évidence le regard d’Ernaux, celle qui voit et décrit ce que les autres ne captent pas, ces moments de vie anodins dans lesquels réside tant de beauté. Celle qui décrit sa propre écriture comme une “photographie du réel” entretient un rapport particulier à l’image, ce qu’on constate dès les premières lignes de son Journal du dehorsDe Dolorès Marat au jeune Mohamed Bourouissa en passant par l’iconique Finale de l’élection de Miss France, entourée de Jean-Pierre Foucault et Mme de Fontenay, 2001 de William Klein, les photos n'illustrent pas les extraits du roman mais leur donnent une saveur particulière, nous entraînant dans un va-et-vient permanent sans que jamais le verbe ne prédomine sur l’image, et vice versa. Du génie.

  • Musique
  • Abbesses

Krisy est dans sa bulle. Voilà une demi-décennie que le rappeur/chanteur avait Euphoria en tête : un concept-album clairement autobiographique questionnant la réussite dans la musique, et dont le petit plus est d’être accompagné d’une… bande dessinée. Sauf qu’il s’est retrouvé à produire le très haut du panier du rap belge (Damso, Hamza…), qu’il y a eu le Covid, mais c’est enfin sorti en octobre dernier. C’est très beau et particulièrement bien accompagné avec des feats comme Alpha Wann, Lous and The Yakuza et Marc Lavoine (oui oui). On est très curieux de voir le rendu à la Cigale en avril.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pizza
  • Roquette
  • Recommandé

Là, dans cette mini-salle de huit tables à carrelage vert, Giancarlo Mocci, qui a appris à pizzaioler au Quindici de Julien Cohen et au Bijou de Gennaro Nasti, propose une carte choucarde d’une quinzaine de pizzas napolitaines. On y croise des classiques margharitas (rebaptisées drogherita), tarifées à un populaire 10 €, ou une quatro formaggi bourrée d’AOP ; mais on opte pour une des recettes plus originales, une savoureuse Commenda à la fior di latte, roquette, bresaola et tomates datterino (en janvier… hum) ébouriffée de piave, le parmesan de Vénétie. La carte des boissons fait un rapide tour liquide de la Botte : bière Moretti, Negroni, rouge sicilien Vino del Giorno de Salvatore Marino… Au final, voilà une option italienne vers Charonne, quartier plutôt riche en bistrots parigots.

  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Ouvert en avril 2024, les Jardiniers est le premier tiers-lieu de Montrouge. Derrière, attention, il y a du beau monde : le plasticien star Fabrice Hyber associé à Henri van Melle, ancien des évènements chez Hermès, Adrien van Melle-Nehama, artiste, directeur artistique et neveu du premier ainsi que Christophe Vix-Gras, cofondateur du Rosa Bonheur et tête chercheuse discoïde. Au fond, une galerie de 300 m2 avec lumière zénithale où quatre expos par an vont présenter la jeune scène artistique mais aussi des conférences, des ateliers pédagogiques... A l’entrée, un bar-cantine qui propose la cuisine locale et de saison (labellisée Ecotable) du chef Nicolas Simoes, venu de l’hôtel Costes (formule midi à 29€), des vins nature et des bière craft avec même un brunch dominical et, le premier dimanche de chaque mois, des « goûters électro ». Et si Montrouge était le nouveau Montreuil ?

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • 20e arrondissement
  • Recommandé

Dans cette boulange d'Avron montée par José-Luis Jimenez la star de l’endroit est le gâteau basque bien doré, à la croûte caramélisée et croustillante et au cœur de crème moelleux. La pâte de ce gâteau sert aussi de base au flan de la boutique, d’une rusticité fort agréable. La gamme sucrée est courte mais les viennoiseries portent beau, comme cette superbe brioche feuilletée “rhune” coiffée de gros grains de sucre. Mention spéciale au diplomate, un cake “flanesque” fait avec les viennoiseries de la veille, des raisins secs et du chocolat, que vous aurez fini avant de revenir chez vous. Côté pain, la gamme n’a pas le caractère du tout-levain ou des farines anciennes à tout-va, mais la meule bio, à la croûte fine et la mie dense, fera fort bien l’affaire pour tout ce que vous aimez tartiner. Pas de révolution boulangère mais quelques jolies trouvailles qui méritent d’enfiler ses espadrilles.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Le Paris Beer Festival, grande kermesse de la bière artisanale connue comme le houblon, revient du 20 au 26 mai. Cette onzième édition, comme les précédentes, se décline en deux temps : un début de semaine avec une palanquée de dégustations et d’événements à tireuse-larigot (dégustation, repas, soirées moussicales) dans toute l’Ile-de-France et un final sur deux jours à Ground Control avec 60 brasseries présentes.

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  • Théâtre
  • Théâtre

Des danseurs et des danseuses partout sur un kilomètre ! Le samedi 25 mai, de 14h à minuit, les berges du canal de l’Ourcq à Pantin – entre le Centre national de la danse et Dock B – seront secouées par la troisième édition de l'événement “1 km de danse”. Chorégraphiée par le CND en collab avec un chapelet d’écoles de danse, assos et amateurs du coin, cette fête célèbre la pluralité des styles de danse via des ateliers, des démos, des battles et DJ sets.

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  • Musique
  • Musique

Calqué sur celui de l’an dernier, le dépliant de cette nouvelle saison réunira des noms à rendre dyscalculique le top 100 de Resident Advisor, des collectifs locaux ainsi que des performances circassiennes. Et attention, cette année, Kilomètre25 démarrera pied au plancher avec dès les premières teufs des noms aussi ronflants que le Wizard Jeff Mills (le 7 mai), l’autre icône de Detroit Richie Hawtin (le 10 mai), ou le duo berlinois FJAAK programmé pour l'ouverture du 3 mai. Plus tard dans la saison, ce sera pas mal non plus avec Laurent Garnier, Ben Klock, Elli Acula, Modeselektor, Sina XX, Emma B, 999999999, Dave Clarke, Misstress Barbara, Nene H, Demuja, mais aussi les collectifs Dure Vie, Galop Galop, Skryptöm ou Chevry Agency. Une liste de très gros noms dont on espère vraiment qu’elle se féminisera avec les prochaines annonces.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Paolo Roversi, c’est un blaze qui pèse aussi bien dans le monde de la mode que dans celui de la photographie grâce à un style très particulier, à des années-lumière des éditos fashion ultra-codifiés. Une prise de position parfaitement retranscrite dans cette sublime monographie (la première à Paris) qui rassemble quelques-uns de ses 140 clichés les plus emblématiques, de ses Polaroïd intimistes à ses tirages brodés. Sur les murs sombres du musée, les plus belles femmes de la planète se meuvent comme des silhouettes fantomatiques et les portraits flous cernés de noir s’enchaînent dans un accrochage si minimaliste qu’on se croirait dans un appart de collectionneur. Les clichés de Roversi sont teintés de mystère et dégagent une étrange spiritualité que l’on perçoit dans un silence religieux en longeant les parois rouge sang du musée. Notre conseil ? Faire la visite en deux fois. Une fois sans infos, pour se laisser toucher. Une seconde avec le livret, pour réfléchir sur les multiples émotions que nous provoque cette série de clichés inclassable.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Marocain
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Abdel Alaoui sait y faire quand il s’agit de rendre le bled funky, entre zelliges, suspensions en vannerie et bidons d’huile d’olive. La spécialité d’ici ? Le couscous de la maman Alaoui envoyé depuis le comptoir. Le bouillon, servi à part et sans viande, se montre dense et particulièrement goûtu. La graine, en revanche, manque un peu de légèreté. Outre les habituelles carottes, navets et pois chiches, la recette maternelle comprend des oignons à la cannelle, et ça vaut tous les raisins secs ! Escorté par d’honnêtes merguez et d’originaux pickles à la harissa, voilà un bon représentant du couscous parigot servi à vitesse grand V. On s’hydrate avec un thé à la menthe (2,50 €) ou une « jasminade » maison, frais mélange de thé au jasmin, citron et fleur d’oranger. Merci qui ? Merci Choukran ! 

  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • Les Halles
  • Recommandé

L’objectif de cette expo au titre emprunté à Voltaire ? Mettre en lumière les paradoxes humains. Une vaste thématique qui ressemble à un bon prétexte pour étaler la gargantuesque collection du propriétaire de la Bourse de Commerce. Sans surprise, les œuvres d’art mythiques se succèdent plus vite que dans un bouquin d’histoire de l’art, à l’image de la Ferrari accidentée de Bertrand Lavier, les vieillards en fauteuil roulant hyperréalistes de Sun Yuan et Peng Yu ou le Balloon Dog de Koons qui côtoient le scandaleux Hitler à genoux de Maurizio Cattelan. De gros noms immanquables qui se mêlent aux travaux de la jeune génération, représentée ici par Pol Taburet, Anne Imhof ou Mohammed Sami, et qui témoignent, une nouvelle fois, de la qualité de la collection du boss des lieux. Mais si l’on en prend plein les mirettes, c’est au détriment d’un parcours fluide et éditorialiste. Décousu, l’ensemble renvoie plus à une foire qu’à une exposition collective et tente maladroitement de caler installations et toiles iconiques dans de grands thèmes tels que la violence, le genre et la critique des pouvoirs politiques.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Lafayette Anticipations, le Pluto propose une agréable parenthèse boisée au cœur d’un lieu métal et béton, chaleureux comme un mausolée est-allemand. L’offre du déjeuner fait l’impasse sur les entrées pour proposer direct des assiettes d’apparence ménagères mais bien travaillées. La choucroute est ainsi réalisée avec du chou rouge fermenté maison, escorté d’une saucisse artisanale, pour un résultat doux et très convaincant. Pour s’hydrater sans sulfites, la carte déroule une vingtaine de classiques nature. Cette pause midi se complète d’un superbe moelleux aux marrons, électrisé par des kumquats confits. Le sucré reste un point fort du lieu puisque au goûter, on peut s’enfiler un cookie ou un financier. Au dîner que la créativité de Thomas Coupeau s’envole (avec les prix) : tartare de betterave, asperge roll et sabayon à l’ail des ours, pleurotes à la sauce de blanquette…

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel.

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