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© Au Nom de la Mousse

Que faire à Paris ce week-end du 24 au 26 mai 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

Écrit par
La Rédaction
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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 24 au 26 mai 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 24 au 26 mai 2024

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • Recommandé

Pour nourrir la réflexion (et son estomac) sur la mode de noms de resto à partir de mots anglais d’origine française, allons donc nous attabler chez ce « dent-de-lion » (soit un pissenlit) planté par le couple Antoine Villard, le chef, et Morgane Souris, la sommelière. Ils ont transformé cet ancien bar coloré en un élégant bistrot épuré. Le court menu propose des produits de saison et de recettes du terroir qui se colorent de souvenirs de la cuisine asiatisante de Double Dragon où le chef fit ses armes. Apportés par des garçons aussi prévenants qu’efficaces : une sardine tiède avec épinards embeurrés et graines de tournesol croquantes enflammée par une sauce thaïe pimentée puis un somptueux ris de veau rosé, laqué de soja et caressé par une anchoïade pour un terre-mer franco-asiatique bon à lécher l’assiette. Le chou à la tropézienne ni trop sucré, ni trop vanillé, finit de nous convaincre qu’avec Dandelion, la bistronomie a encore du mordant.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Paris et sa banlieue
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Ouvert en février, ce petit bar lesbiano-cool aux murs lilas et paillettes lancé par Hélène Carreira et Andréa Bellemere-Laussat se veut un vrai lieu militant LGBTQI+ avec vernissages d’artistes de la commu, concerts féministes et dating queers (le dimanche). Pas mal pour une adresse en pleine Seine-Saint-Denis – encore un coup sur les préjugés ! Vous êtes un homme cis-het ? Ne partez pas en tribune lacrimâle comme un vulgaire Beigbeder ; vous – et votre respect des valeurs de l’endroit – pouvez évidemment vous asseoir afin de siroter un des six cocktails maison au solide rapport qualité/prix (12 € !) comme ce Lizete, mix velouté de gin, liqueur de framboise, eau de betterave et aquafaba, ou le joyeusement amer Mathilde (tequila, liqueur de vanille, jus de pamplemousse rôti au romarin, eau pétillante). A noter que de nombreuses recettes se déclinent sans alcool car l’inclusivité passe aussi par là !

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  • Théâtre
  • Théâtre

Des danseurs et des danseuses partout sur un kilomètre ! Le samedi 25 mai, de 14h à minuit, les berges du canal de l’Ourcq à Pantin – entre le Centre national de la danse et Dock B – seront secouées par la troisième édition de l'événement “1 km de danse”. Chorégraphiée par le CND en collab avec un chapelet d’écoles de danse, assos et amateurs du coin, cette fête célèbre la pluralité des styles de danse via des ateliers, des démos, des battles et DJ sets.

  • Art
  • Art

Avec son millier de galeries (oui oui) disséminées un peu partout, Paris peut se voir comme une immense foire d’art à ciel ouvert, où il est facile de se perdre. Heureusement, chaque printemps, depuis 2014, le Paris Gallery Weekend nous permet d’y voir plus clair. En cette édition anniversaire, du 24 au 26 mai , 94 galeries parisiennes se coordonnent pour proposer une foisonnante ruée vers l’art aux quatre coins de Paname entre brunch, vernissages, performances…

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  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Ouvert en avril 2024, les Jardiniers est le premier tiers-lieu de Montrouge. Derrière, attention, il y a du beau monde : le plasticien star Fabrice Hyber associé à Henri van Melle, ancien des évènements chez Hermès, Adrien van Melle-Nehama, artiste, directeur artistique et neveu du premier ainsi que Christophe Vix-Gras, cofondateur du Rosa Bonheur et tête chercheuse discoïde. Au fond, une galerie de 300 m2 avec lumière zénithale où quatre expos par an vont présenter la jeune scène artistique mais aussi des conférences, des ateliers pédagogiques... A l’entrée, un bar-cantine qui propose la cuisine locale et de saison (labellisée Ecotable) du chef Nicolas Simoes, venu de l’hôtel Costes (formule midi à 29€), des vins nature et des bière craft avec même un brunch dominical et, le premier dimanche de chaque mois, des « goûters électro ». Et si Montrouge était le nouveau Montreuil ?

  • 5 sur 5 étoiles
  • Art
  • Le Marais
  • Recommandé

Associant des textes de l’écrivaine et des tirages issus des collections du musée, l’expo nous plonge dans un voyage visuel et littéraire entre Cergy et Paris. Sorte de roman-photo sous stéroïdes, le parcours met en évidence le regard d’Ernaux, celle qui voit et décrit ce que les autres ne captent pas, ces moments de vie anodins dans lesquels réside tant de beauté. Celle qui décrit sa propre écriture comme une “photographie du réel” entretient un rapport particulier à l’image, ce qu’on constate dès les premières lignes de son Journal du dehorsDe Dolorès Marat au jeune Mohamed Bourouissa en passant par l’iconique Finale de l’élection de Miss France, entourée de Jean-Pierre Foucault et Mme de Fontenay, 2001 de William Klein, les photos n'illustrent pas les extraits du roman mais leur donnent une saveur particulière, nous entraînant dans un va-et-vient permanent sans que jamais le verbe ne prédomine sur l’image, et vice versa. Du génie.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • Saint-Ambroise
  • Recommandé

Dans la Ménagerie de Verre, ce lieu expérimental installé dans une ancienne imprimerie depuis 1983, Julie Bavant, ex-cheffe volante passée par l’Arpège déroule une superbe formule déjeuner en direct du marché, sans viande mais avec un max de goûts. Installés sur du mobilier en contreplaqué de bouleau dessiné par Matali Crasset, entourés des artistes en pause méridienne, on débute avec un scotch egg croustillant comme il se doit, surmonté d’un électrisant ketchup de betterave dont on pourrait vider des gourdes. Puis un börek, spécialité turque, un cigare de pâte phyllo fourré de ricotta fumée et de poireau cuit au four. Une assiette replète qui ne va pas devenir la star de votre fil Insta mais pleine de textures et de saveurs. On ressort ravi et repu. Le seul vrai défaut de cette cantine pépite ? Elle n’est ouverte pour dîner que les soirs de représentation.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Le Paris Beer Festival, grande kermesse de la bière artisanale organisée par le Paris Beer Club, revient du 8 au 14 mai pour sa dixième édition qui, comme les précédentes, se décline en deux temps : un début de semaine avec une trentaine de dégustations et d’événements à tireuse-larigot dans tout le Grand Paris et un final sur deux jours à Ground ControlDans les déambulations houblonnées, on repère par exemple cet atelier spécial Bretagne de pairing bière et beurre/fromage au Ker Beer (Paris 14e) ou ce petit train qui va rallier le Nautilus (9e), la Brasserie de la Goutte d’Or (18e) et Octopussy (17e). Le final va être l’occasion de goûter plus de 200 bières artisanales (à partir de 1 €) et des éditions limitées comme cette double IPA réalisée en collab avec Gérard Baste des Svinkels, célèbre combo de hips-hop, ou une porter à base de porto réalisée avec des brasseurs portugais. Mais il y aura aussi des causeries, des animations surprises, des food trucks pour éponger…

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pizza
  • Roquette
  • Recommandé

Là, dans cette mini-salle de huit tables à carrelage vert, Giancarlo Mocci, qui a appris à pizzaioler au Quindici de Julien Cohen et au Bijou de Gennaro Nasti, propose une carte choucarde d’une quinzaine de pizzas napolitaines. On y croise des classiques margharitas (rebaptisées drogherita), tarifées à un populaire 10 €, ou une quatro formaggi bourrée d’AOP ; mais on opte pour une des recettes plus originales, une savoureuse Commenda à la fior di latte, roquette, bresaola et tomates datterino (en janvier… hum) ébouriffée de piave, le parmesan de Vénétie. La carte des boissons fait un rapide tour liquide de la Botte : bière Moretti, Negroni, rouge sicilien Vino del Giorno de Salvatore Marino… Au final, voilà une option italienne vers Charonne, quartier plutôt riche en bistrots parigots.

  • 3 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • 20e arrondissement
  • Recommandé

Dans cette boulange d'Avron montée par José-Luis Jimenez la star de l’endroit est le gâteau basque bien doré, à la croûte caramélisée et croustillante et au cœur de crème moelleux. La pâte de ce gâteau sert aussi de base au flan de la boutique, d’une rusticité fort agréable. La gamme sucrée est courte mais les viennoiseries portent beau, comme cette superbe brioche feuilletée “rhune” coiffée de gros grains de sucre. Mention spéciale au diplomate, un cake “flanesque” fait avec les viennoiseries de la veille, des raisins secs et du chocolat, que vous aurez fini avant de revenir chez vous. Côté pain, la gamme n’a pas le caractère du tout-levain ou des farines anciennes à tout-va, mais la meule bio, à la croûte fine et la mie dense, fera fort bien l’affaire pour tout ce que vous aimez tartiner. Pas de révolution boulangère mais quelques jolies trouvailles qui méritent d’enfiler ses espadrilles.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Paolo Roversi, c’est un blaze qui pèse aussi bien dans le monde de la mode que dans celui de la photographie grâce à un style très particulier, à des années-lumière des éditos fashion ultra-codifiés. Une prise de position parfaitement retranscrite dans cette sublime monographie (la première à Paris) qui rassemble quelques-uns de ses 140 clichés les plus emblématiques, de ses Polaroïd intimistes à ses tirages brodés. Sur les murs sombres du musée, les plus belles femmes de la planète se meuvent comme des silhouettes fantomatiques et les portraits flous cernés de noir s’enchaînent dans un accrochage si minimaliste qu’on se croirait dans un appart de collectionneur. Les clichés de Roversi sont teintés de mystère et dégagent une étrange spiritualité que l’on perçoit dans un silence religieux en longeant les parois rouge sang du musée. Notre conseil ? Faire la visite en deux fois. Une fois sans infos, pour se laisser toucher. Une seconde avec le livret, pour réfléchir sur les multiples émotions que nous provoque cette série de clichés inclassable.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Le sommet de l’hôtel Drawing, à un jet de Cohiba du Louvre, prend des airs d’apéro cubano avec comptoir boisé, palmiers en pot et – bien sûr – cocktails au rhum. Les liquides se complètent de petites assiettes caribéennes : gambas grillées et chimichurri, Buena Vista Social Club sandwich avec jambon rôti, fromage de brebis et pickles de concombre… Comme a dû le dire Compay Segundo : chin chin.

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  • Musique
  • Musique

Calqué sur celui de l’an dernier, le dépliant de cette nouvelle saison réunira des noms à rendre dyscalculique le top 100 de Resident Advisor, des collectifs locaux ainsi que des performances circassiennes. Et attention, cette année, Kilomètre25 démarrera pied au plancher avec dès les premières teufs des noms aussi ronflants que le Wizard Jeff Mills (le 7 mai), l’autre icône de Detroit Richie Hawtin (le 10 mai), ou le duo berlinois FJAAK programmé pour l'ouverture du 3 mai. Plus tard dans la saison, ce sera pas mal non plus avec Laurent Garnier, Ben Klock, Elli Acula, Modeselektor, Sina XX, Emma B, 999999999, Dave Clarke, Misstress Barbara, Nene H, Demuja, mais aussi les collectifs Dure Vie, Galop Galop, Skryptöm ou Chevry Agency. 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Lafayette Anticipations, le Pluto propose une agréable parenthèse boisée au cœur d’un lieu métal et béton, chaleureux comme un mausolée est-allemand. L’offre du déjeuner fait l’impasse sur les entrées pour proposer direct des assiettes d’apparence ménagères mais bien travaillées. La choucroute est ainsi réalisée avec du chou rouge fermenté maison, escorté d’une saucisse artisanale, pour un résultat doux et très convaincant. Pour s’hydrater sans sulfites, la carte déroule une vingtaine de classiques nature. Cette pause midi se complète d’un superbe moelleux aux marrons, électrisé par des kumquats confits. Le sucré reste un point fort du lieu puisque au goûter, on peut s’enfiler un cookie ou un financier. Au dîner que la créativité de Thomas Coupeau s’envole (avec les prix) : tartare de betterave, asperge roll et sabayon à l’ail des ours, pleurotes à la sauce de blanquette…

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel. 

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Et de deux ! Après le Combat Cocktail Club au Meurice, Margot Lecarpentier remonte sur le ring pour remettre un bon coup de nouveauté à une autre adresse Ducasse à Paris. L’ex-bar des Ombres sur le toit du musée du quai Branly devient ainsi le Bramble. Avec la tour Eiffel en fond et son compère Raphaël Blanc, elle continue de déployer sa vision très personnelle des cocktails, traçant sa route loin des modes de la mixologie, osant de redonner du lustre à des recettes désuettes.

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • 7e arrondissement
  • Recommandé

En revenant sur la première exposition impressionniste donnée le 15 avril 1874 dans le superbe atelier du photographe Nadar, le musée d’Orsay frappe fort avec un sujet inédit – difficile de croire que, parmi la tonne d’expos consacrées au mouvement, jamais un musée n’avait traité de sa genèse… Pour contextualiser et mettre en lumière le caractère novateur des œuvres exposées chez Nadar, le musée d’Orsay mise sur la confrontation entre les tableaux du salon et les toiles de Monet et Cézanne. Un parti pris intéressant à la réalisation un poil casse-gueule, qui manque de pédagogie, avec un accrochage à la fois sage et perturbant (décidément, la circulation, c’est pas le fort d’Orsay). Les amoureux de peinture seront pour autant comblés visuellement, les commissaires s’étant appuyés sur la collection XXL du musée et sur des prêts d’exception (Marmottan a même prêté son bijou Impression, soleil levant de Monet pour l’occasion).

En vrac :

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