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Le Sample
© Abel Llavall-UbachLe jardin exterieur et le bar du Sample à Bagnolet en juin 2023

Que faire à Paris ce week-end du 17 au 19 mai 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

Écrit par
La Rédaction
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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 17 au 19 mai 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 17 au 19 mai 2024

  • Que faire
  • Vivre en Ville

Une histoire de dix ans d’âge et un grand roulage de patins pour fêter ça. Au milieu de son abondant programme d’anniversaire, le Carreau du Temple a glissé – après plusieurs précédents concluants – une grande roller dance party, dont la piste occupera toute la halle la soirée du samedi 18 maiDe 19h30 à 23h30, sous le haut patinage de Martine Patine, collectif, bien connu dans le milieu, qui frimera avec des démos en fin de session, les visiteurs seront invités à chausser les patins pour glisser jusqu’à épuisement, tout ça en musique. Historiquement, c’est plutôt de la soul et du funk 70’s mais les orgas envoient aussi des choses d’aujourd’hui.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Et de deux ! Après le Combat Cocktail Club au Meurice, Margot Lecarpentier remonte sur le ring pour remettre un bon coup de nouveauté à une autre adresse Ducasse à Paris. L’ex-bar des Ombres sur le toit du musée du quai Branly devient ainsi le Bramble. Avec la tour Eiffel en fond et son compère Raphaël Blanc, elle continue de déployer sa vision très personnelle des cocktails, traçant sa route loin des modes de la mixologie, osant de redonner du lustre à des recettes désuettes.

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • Châtelet
  • Recommandé

Le vaste resto garanti sans protéines animales propose un plantureux brunch qui donne une bonne idée de la diversité des recettes proposées chez Maslow. Au programme, des petites assiettes en pagaille : gnocchis à la truffe, champignon pané, frites de panisse, butternut et crème de comté… Les deux atouts de cette adresse (en plus de vous dire que vous ne consommez pas de cadavre) : il y a de la place pour les grandes tablées et les horaires restent compatibles avec un retour d’after puisque le brunch est servi jusqu’à 20h30 !

  • Musique
  • Musique

La division braderie de Paris Loves Vinyl – l’autoproclamé « plus gros déstockage de vinyles en France » – fera son retour le 19 mai pour une sixième édition au Bastille Design Center, ce bâtiment industriel du XIXe siècle planté sur le boulevard Richard-Lenoir. Sur la tracklist, des dizaines d’exposants français et européens qui écouleront 50 000 disques mêlant tous les genres et époques, le tout à un tarot câlinant l’inflation (de 2 à 10 € max). Parmi les vendeurs de skeuds, Paris Vinyl Sales a recruté des enseignes bien connues de la maison avec la star des musiques noires Betino Errera, les houblonnés Montreuillois de Beers and Records, ou Listen!, disquaire de la rue de la Folie-Méricourt adepte de pépites japonaises.

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  • Shopping
  • Mode & shopping

Alors que les anneaux olympiques commencent à tourner, on vient d’apprendre le retour le 19 mai à Ground Control d’une troisième cuvée de L’Incroyable Brocante Sports (c’est son nom) montée par So Foot et TrashTalk. 

Sur la feuille de match, une soixantaine d’exposants et collectionneurs qui bicraveront plus de 30 000 reliques allant du maillot de foot vintage à des tickets d’entrée historiques en passant par des collectors de Sport Illustrated. Si les fans de foot et de basket seront particulièrement gâtés, les autres ne seront pas en reste, qu’il s’agisse de cyclisme, du rugby et des sports olympiques, avec la présence de l’AFCOS (Association française des collectionneurs olympiques et sportifs).

  • Musique
  • Musique

Calqué sur celui de l’an dernier, le dépliant de cette nouvelle saison réunira des noms à rendre dyscalculique le top 100 de Resident Advisor, des collectifs locaux ainsi que des performances circassiennes. Et attention, cette année, Kilomètre25 démarrera pied au plancher avec dès les premières teufs des noms aussi ronflants que le Wizard Jeff Mills (le 7 mai), l’autre icône de Detroit Richie Hawtin (le 10 mai), ou le duo berlinois FJAAK programmé pour l'ouverture du 3 mai. Plus tard dans la saison, ce sera pas mal non plus avec Laurent Garnier, Ben Klock, Elli Acula, Modeselektor, Sina XX, Emma B, 999999999, Dave Clarke, Misstress Barbara, Nene H, Demuja, mais aussi les collectifs Dure Vie, Galop Galop, Skryptöm ou Chevry Agency. 

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Dans cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés, Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+, y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmene la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l'hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices … Pour le petit-dej, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Paolo Roversi, c’est un blaze qui pèse aussi bien dans le monde de la mode que dans celui de la photographie grâce à un style très particulier, à des années-lumière des éditos fashion ultra-codifiés. Une prise de position parfaitement retranscrite dans cette sublime monographie (la première à Paris) qui rassemble quelques-uns de ses 140 clichés les plus emblématiques, de ses Polaroïd intimistes à ses tirages brodés. Sur les murs sombres du musée, les plus belles femmes de la planète se meuvent comme des silhouettes fantomatiques et les portraits flous cernés de noir s’enchaînent dans un accrochage si minimaliste qu’on se croirait dans un appart de collectionneur. Les clichés de Roversi sont teintés de mystère et dégagent une étrange spiritualité que l’on perçoit dans un silence religieux en longeant les parois rouge sang du musée. Notre conseil ? Faire la visite en deux fois. Une fois sans infos, pour se laisser toucher. Une seconde avec le livret, pour réfléchir sur les multiples émotions que nous provoque cette série de clichés inclassable.

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Roquette
  • Recommandé

Finalement, on peut admirer la nouvelle acoustique de Notre-Dame avant les JO ! Certes, il ne s’agit pas de la cathédrale du centre-ville mais du nouveau bar audiophile de Charonne, ouvert à la place de l’ancien comptoir Outland. Un intérieur en béton, bois sombre et rayonnage de vinyles, pour écouter du Sade, du A Tribe Called Quest ou du Coltrane sur du matos très haut de gamme. Du son rond et chaud, des bières fraiches et des vins sans sulfites, la sainte trinité de l'apéro réussi !

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Lafayette Anticipations, le Pluto propose une agréable parenthèse boisée au cœur d’un lieu métal et béton, chaleureux comme un mausolée est-allemand. L’offre du déjeuner fait l’impasse sur les entrées pour proposer direct des assiettes d’apparence ménagères mais bien travaillées. La choucroute est ainsi réalisée avec du chou rouge fermenté maison, escorté d’une saucisse artisanale, pour un résultat doux et très convaincant. Pour s’hydrater sans sulfites, la carte déroule une vingtaine de classiques nature. Cette pause midi se complète d’un superbe moelleux aux marrons, électrisé par des kumquats confits. Le sucré reste un point fort du lieu puisque au goûter, on peut s’enfiler un cookie ou un financier. Au dîner que la créativité de Thomas Coupeau s’envole (avec les prix) : tartare de betterave, asperge roll et sabayon à l’ail des ours, pleurotes à la sauce de blanquette…

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Art
  • Le Marais
  • Recommandé

Associant des textes de l’écrivaine et des tirages issus des collections du musée, l’expo nous plonge dans un voyage visuel et littéraire entre Cergy et Paris. Sorte de roman-photo sous stéroïdes, le parcours met en évidence le regard d’Ernaux, celle qui voit et décrit ce que les autres ne captent pas, ces moments de vie anodins dans lesquels réside tant de beauté. Celle qui décrit sa propre écriture comme une “photographie du réel” entretient un rapport particulier à l’image, ce qu’on constate dès les premières lignes de son Journal du dehorsDe Dolorès Marat au jeune Mohamed Bourouissa en passant par l’iconique Finale de l’élection de Miss France, entourée de Jean-Pierre Foucault et Mme de Fontenay, 2001 de William Klein, les photos n'illustrent pas les extraits du roman mais leur donnent une saveur particulière, nous entraînant dans un va-et-vient permanent sans que jamais le verbe ne prédomine sur l’image, et vice versa. Du génie.

  • Musique
  • Musique

Ce Sample, on l’avait bien senti chez Time Out. On avait été les premiers à causer de cette friche mi-dedans mi-dehors installée dans d'anciens ateliers de matériel de son à Bagnolet, et après y avoir zoné quelques aprèms depuis, nous voilà bien heureux d’apprendre le lancement de sa saison 4. Au menu ? Réouverture du jardin et ses 2 000 mètres carrés d’espaces extérieurs, concerts et DJ sets (on attend les noms mais c’est souvent de très bon goût) à apprécier sous le soleil puis les étoiles. Mais aussi expo, marché de créateurs et ateliers.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel. 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Marocain
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Abdel Alaoui sait y faire quand il s’agit de rendre le bled funky, entre zelliges, suspensions en vannerie et bidons d’huile d’olive. La spécialité d’ici ? Le couscous de la maman Alaoui envoyé depuis le comptoir. Le bouillon, servi à part et sans viande, se montre dense et particulièrement goûtu. La graine, en revanche, manque un peu de légèreté. Outre les habituelles carottes, navets et pois chiches, la recette maternelle comprend des oignons à la cannelle, et ça vaut tous les raisins secs ! Escorté par d’honnêtes merguez et d’originaux pickles à la harissa, voilà un bon représentant du couscous parigot servi à vitesse grand V. On s’hydrate avec un thé à la menthe (2,50 €) ou une « jasminade » maison, frais mélange de thé au jasmin, citron et fleur d’oranger. Merci qui ? Merci Choukran !

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • 7e arrondissement
  • Recommandé

En revenant sur la première exposition impressionniste donnée le 15 avril 1874 dans le superbe atelier du photographe Nadar, le musée d’Orsay frappe fort avec un sujet inédit – difficile de croire que, parmi la tonne d’expos consacrées au mouvement, jamais un musée n’avait traité de sa genèse… Pour contextualiser et mettre en lumière le caractère novateur des œuvres exposées chez Nadar, le musée d’Orsay mise sur la confrontation entre les tableaux du salon et les toiles de Monet et Cézanne. Un parti pris intéressant à la réalisation un poil casse-gueule, qui manque de pédagogie, avec un accrochage à la fois sage et perturbant (décidément, la circulation, c’est pas le fort d’Orsay). Les amoureux de peinture seront pour autant comblés visuellement, les commissaires s’étant appuyés sur la collection XXL du musée et sur des prêts d’exception (Marmottan a même prêté son bijou Impression, soleil levant de Monet pour l’occasion).

  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • Les Halles
  • Recommandé

L’objectif de cette expo au titre emprunté à Voltaire ? Mettre en lumière les paradoxes humains. Une vaste thématique qui ressemble à un bon prétexte pour étaler la gargantuesque collection du propriétaire de la Bourse de Commerce. Sans surprise, les œuvres d’art mythiques se succèdent plus vite que dans un bouquin d’histoire de l’art, à l’image de la Ferrari accidentée de Bertrand Lavier, les vieillards en fauteuil roulant hyperréalistes de Sun Yuan et Peng Yu ou le Balloon Dog de Koons qui côtoient le scandaleux Hitler à genoux de Maurizio Cattelan. De gros noms immanquables qui se mêlent aux travaux de la jeune génération, représentée ici par Pol Taburet, Anne Imhof ou Mohammed Sami, et qui témoignent, une nouvelle fois, de la qualité de la collection du boss des lieux. Mais si l’on en prend plein les mirettes, c’est au détriment d’un parcours fluide et éditorialiste. Décousu, l’ensemble renvoie plus à une foire qu’à une exposition collective et tente maladroitement de caler installations et toiles iconiques dans de grands thèmes tels que la violence, le genre et la critique des pouvoirs politiques.

En vrac :

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